Voici ce que Marion Rosen disait du mécanisme de refoulement et des effets sur le corps et sur notre psychisme.
Nous avons découvert de façon empirique que les tensions musculaires ont pour fonction de réprimer les émotions non exprimées.
Notre travail découle de cette expérience : nos mains servent à détecter les tensions corporelles et les invitent à se relâcher. Lorsque les tensions se relâchent, les émotions affleurent.
Le mécanisme de refoulement mobilise beaucoup d’énergie musculaire, énergie que nous pourrions mettre à notre service dans nos activités de la vie quotidienne.
Les patients se plaignent souvent de fatigue chronique, de douleurs et d’un sentiment général d’épuisement.
Les tensions musculaires limitent aussi les mouvements dans la zone où elles ont lieu.
– Autour de la nuque et des épaules, elles contraignent les mouvements des bras et de la tête.
– Autour des hanches, elles rendent la marche pénible.
Les tensions entravent le mouvement normal.
Ces obstacles physiques ont leur équivalent sur le plan émotionnel.
Souvent, nous ne sommes pas en contact avec nos vrais sentiments. Et lorsque nous étouffons notre peur et notre tristesse, ce sont aussi notre joie et notre amour qui ne peuvent pas s’exprimer.
Avec la détente, nos patients parviennent souvent à retrouver ses sentiments apparemment perdus. Lorsque nous retrouvons à nouveau la joie et l’amour dans notre vie, nous n’avons plus besoin de fuir nos sentiments ».